Pièces éditées et jouées

LE PRELUDE

LE PRELUDE A L’APRES-MIDI D’UN FAUNE de Stéphane MALLARME, mis en musique par Claude DEBUSSY.

C’est cette musique qu’un grand écrivain sur le point de mourir avait demandé que l’on jouât pour lui .
Cet écrivain navait pas d’héritier sinon de vagues cousins qui ne s’étaient jamais intéressés à lui, mais il avait appris que l’infirmière qui le soignait avait une petite fille qu’elle n’élevait pas elle-même et dont elle cachait l’existence.

Notre grand écrivain décida d’en faire son héritière.

La pièce développe ce thème avec tout son contenu affectif et émotionnel, la plupart des scènes étant accompagnées de la musique du PRELUDE.

Mais les vagues cousins se réveillent, attirés par l’héritage: ils menacent, font du chantage, ergotent.

La petite héritière échappera-t-elle à leurs convoitises?


EVE ET LINE OU L’HERITIERE

Cette pièce est la suite de la précédente. Les deux oeuvres peuvent être jouées en suivant .

LINE, la petite héritière a grandi et vit avec sa mère, EVE .

Mais voilà que se réveillent des souvenirs anciens.

Les cousins n’ont pas encore renoncé à leurs tentatives de récupérer l’héritage, tant convoité.
Les avocats discutent, se concertent, et entrent dans des tractations dont ils ont le secret.

C’est alors que se posera: le mystère de la naissance de LINE.

Qui en est le père ?

La pièce est, à cet égard, pleine de surprises et de rebondissements.


VOILA CE QU’ONT CHANTE LES FILLES D’ISRAEL

VOILA CE QU’ONT CHANTE LES FILLES D’ISRAEL C’est ce qu’écrivait Alfred de VIGNY dans son très beau poème ” LA FILLE DE JEPHTE ” dans ses “Poèmes Antiques et Modernes – Les Destinées”.

C’est également l’histoire de la fille de JEPHTE que raconte la pièce mais d’une toute autre manière, non seulement différente du poème d’Alfred de VIGNY ( il existe également un beau poème d’Edmond FLEG dans ” ECOUTE ISRAEL “), mais du texte biblique lui-même

Il n’était pas concevable de laisser mourir la fille de JEPHTE sous le glaive de son père parce que celui-ci avait fait le voeu de sacrifier à Dieu la première personne qui viendrait à sa rencontre, fusse-t-elle sa propre fille, s’il remportait la victoire .

DIEU ne pouvait accepter un tel sacrifice.

La pièce montre la fille de JEPHTE, retirée avec ses compagnes sur le Mont CARMEL en attendant l’heure fatidique d’un sacrifice auquel elle accepte de se se soumettre mais que refuse son entourage, lequel fera tout pour en éviter la réalisation.

RACINE a bien sauvé IPHIGENIE d’un sacrifice aux dieux, en dépit de la légende. Pourquoi la pièce de Charles SAMUEL ne tenterait-elle pas de sauver la Fille de JEPHTE à qui elle donne un nom et une personnalité ?

Intrigues, complots, puis fin inattendue dont il semble que Dieu l’ait dictée lui-même, grâce, il est vrai , au concours d’un vieux berger, transformé en prophète .

La pièce est parcourue par un souffle à la fois lyrique et spirituel avec un très léger clin d’oeil à la situation actuelle de l’Etat d’ ISRAEL.


LEO ET LEA OU LE MARCHAND D’AIX-EN-PROVENCE

Que se passe-t-il, généralement, lorsqu’un veuf, déjà âgé et quelque peu infirme, épouse une trés jeune fille , trés jolie et trés coquette ?

La pièce évoque une affaire de la moitié du XIX ème siècle qui vit les amours d’une jeune épouse et d’un jeune et trés riche marquis, amours interdites et dont la victime, le mari trompé tira, dira-t-on injustement, le maximum de profit pour redresser sa situation de banquier ruiné.

Mais, voilà! Ce homme était israélite ainsi que l’on nommait les juifs à l’époque.

La campagne de presse que le jeune marquis organisa fut dévastatrice .

D’abord victime, le banquier devint coupable , coupable d’avoir monnayé les charmes de sa femme.

La pièce reprend le procés dont il fut l’objet , le complot organisé contre lui, ses répercussions sur la communauté juive.

Le banquier se défendra mais ne pourra éviter d’être comparé au MARCHAND DE VENISE, lui qu’on appelera le MARCHAND d’AIX-EN-PROVENCE.

Plusieurs pièces

LE BANQUET DE XANTHIPPE

XANTHIPPE qui passait pour la femme la plus acariâtre de la GRECE antique était la femme de SOCRATE.

Ce dernier la traitait injustement de même que ses contemporains.

La pièce a pour objectif de démontrer que l’ Histoire est injuste, surtout avec les femmes qu’à l’époque on considérait comme inférieures aux hommes par l’intelligence et la force physique

XANTHIPPE s’y révèle, au contraire, comme une femme intelligente, cultivée, sensible, attirante, qui décide aprés avoir aconstaté l’état dans lequel SOCRATE rentrait chez lui après les fameux banquets de PLATON, d’organiser, à son tour un BANQUET de femmes et de disserter aussi, comme les hommes sur l’AMOUR.

Il s’agit , donc, d’une comédie, mais d’une comédie sérieuse qui fait sourire et même rire mais qui aussi fait réfléchir et où sont évoquées les idées féminines sur l’AMOUR, dans tous ses aspects, avec la participation des épouses d’autres hommes célébres, ARISTOPHANE, PERICLES , CRITON, LYSIAS, dans une mise en scène où se mêlent la poésie, la musique et la danse avec une pointe d’érotisme qui présidera aux débats, disons plutôt aux ébats de XANTHIPPE et de SOCRATE et où ce dernier, pour une fois , n’aura pas le meilleur rôle .

Cette pièce constitue en somme la véritable revanche de la femme antique sur les hommes et la société de son temps, revanche que ne dénierait pas, certainement, la femme d’aujourd’hui

Lorsqu’elle sera jouée, elle devra mettre en valeur la beauté des femmes, leur élégance et leur distinction, dans leurs drapés de vives couleurs, soulignant leurs silhouettes .


 

CELLE QUI SE SOUVIENT DE LA VERTU

C’était son véritable nom puisqu’elle s’appelait en grec MNESARETE.

Elle préféra en changer pour celui de PHRYNE, nom qu’elle rendit célèbre dans la GRECE de son temps puisqu’elle fut la maîtresse et l’inspiratrice du sculpteur PHIDIAS et l’héroïne d’un procés dont le dénouement reste encore dans toutes les mémoires.

La pièce s’empare de son histoire et lui donne un genre et une allure comico-dramatiques où l’on voit s’affronter l’obscurantisme des juges ( L’AREOPAGE ) et la logique implacable du célèbre avocat qui défendit PHRYNEE, le grand, le talentueux HYPERIDE .

PHRYNEE, promise à la mort pour avoir outragé les dieux en raison de sa participation obscène aux MYSTERES D’ELEUSIS, ne devra son salut qu’au stratagème que son avocat, à bout d’arguments, eut l’idée géniale d’imaginer et que de nombreux peintres ont depuis, talentueusement illustré.

La pièce imagine, notamment, ce que furent le réquisitoire acharné de l’accusation et la plaidoirie ardente de la défense devant des juges d’abord sceptiques et déjà déterminés puis fascinés par la beauté de ce qui leur fut montré.


 

CHARLOTTE CORDAY ! VIERGE INSPIREE ou MANIPULEE ? ?

C’est la réponse à ces interrogations que recherche la pièce.

Charlotte CORDAY, arrière-petite fille de l’illustre CORNEILLE, nourrie de lectures où il n’est question que de héros et de sacrifices, de CINNA à POLYEUCTE, de l’Abbé RAYNAL a PLUTARQUE avec ses HOMMES ILLUSTRES, a-telle , seule , conçu et exécuté l’assassinat de MARAT sous la REVOLUTION ?

OU a-t-elle été poussée, encouragée à accomplir son geste fatal par ces GIRONDINS qui avaient été chassés de l’Assemblée constituante par les MONTAGNARDS et qui s’étaient réfugiés à CAEN où habitait précisément CHARLOTTE .

GIRONDINS parmi lesquels se trouvaient notamment les révolutionnaires du nom de GUADET , LANJUINAIS, LOUVET et surtout le beau , le jeune , le méridional BARBAROUX, véritable séducteur auquel CHARLOTTE aurait pu ne pas rester insensible.

CHARLOTTE les rencontre à CAEN, a avec eux, de mystérieux conciliabules, se fait remettre une recommadatation pour DUPERRET, autre girondin qui, lui, est resté à PARIS où elle décide de se rendre pour réaliser ce qu’elle croit être, ce qu’elle proclamera être un acte de justice, la mort de l’ignoble MARAT.

C’est donc ce que raconte la pièce en mettant en scène des personnages vivants, colorés, nourris de belles illusions ou à l’esprit machavélique, utilisant peut-être l’enthousiasme et l’innocence d’une jeune femme exaltée pour accomplir leurs noirs desseins.

Alors VIERGE INSPIREE ? ou MANIPULEE ?


 

LODOISKA

C’est encore une figure de la Révolution, moins bien connue que Charlotte CORDAY, mais son rôle s’il a été effacé n’en est pas moins plein d’intérêt et digne d’être évoqué.

LODOISKA était l’épouse d’un conventionnel girondin du nom de LOUVET .

Lui, par contre, a laissé son nom dans l’histoire de la Révolution puisqu’il fit partie de ces girondins, réfugiés à CAEN et qui rencontrèrent justement Charlotte CORDAY à qui ils suggérèrent, disent certains, l’assassinat de MARAT.

LOUVET fut l’un des rares girondins qui échappa à la guillotine ou à l’assassinat.

Et ce fut, précisément, grâce à LODOISKA à qui il avait donné le nom d’une héroïne d’un roman qu’il avait écrit.

La pièce LODOISKA est la longue évocation de la vie sentimentale et politique menée par le couple, ainsi que le rôle joué par LODOISKA, au milieu de la tourmente révolutionnaire, pour protéger son mari contre tous les dangers.

Elle a pour ligne conductrice l’AMOUR ; l’amour d’un femme pour l’homme de sa vie, si bien que lorsque celui-ci meurt, elle ne peut supporter l’idée de lui survivre.

Elle échappe, cependant à la mort et c’est grâce à son sauveur qu’elle évoque avec lui sa vie sentimentale et sa lutte incessante contre le crime.